Laura Torres, récipiendaire de la bourse de démarrage de l’Espace Ville Autrement 2024-2025

Bourse de démarrage de l’Espace Ville Autrement 2024-2025

Laura Torres est l’heureuse récipiendaire de la bourse de démarrage de l’Espace Ville Autrement 2024-2025 !

Cette bourse, qui s’adresse aux étudiant·e·s et finissant·e·s des programmes de l’UQAM, offre une opportunité aux étudiant·e·s de démarrer et développer un projet en lien avec la fabrique de la ville à l’intérieur du lieu stimulant qu’est l’Espace Ville Autrement.

Son projet de fin de parcours du baccalauréat en design de l’environnement à l’UQAM,  lors de l’atelier Design des objets et systèmes d’objets de Guillaume Sasseville et Olivier Raymond, Nina, réalisé avec sa collègue Maëlann Bleau, est une table d’appoint en verre soufflé qui étudie l’interaction des couleurs en s’inspirant du phénomène d’iridescence. L’objet exprime l’évolution du temps et offre l’opportunité de voir comment deux teintes s’additionnent, se soustraient ou se dégradent selon l’angle et le moment d’observation.

Suite à Nina, Laura se penche sur la question de démocratisation du travail du verre par un plus grand accès à l’expérimentation de cette matière, considérée sous diverses formes ; pièces de verre, thermoformage et soufflage.

À Montréal, on retrouve le savoir-faire du travail de cette matière, entre autres, dans les vitraux de nos espaces publics et même dans nos bouteilles de vins, spiritueux et bières. Ayant collaboré avec des souffleurs locaux, Laura observe un manque d’accessibilité à l’expérimentation de cette matière. Elle souhaite améliorer le dialogue entre designers et artisans et voit un besoin de démocratisation de ce savoir-faire localement, au même niveau que le travail existant avec le métal, le bois, la céramique et les textiles. L’Espace Ville Autrement lui permettra d’approfondir ses recherches pour cette démarche, pour explorer son potentiel de bien culturel et collectif, ainsi que d’explorer quels types d’infrastructures pourraient exister ou être créés pour ces pratiques dans l’espace urbain.

Bravo à Laura!